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Aujourd’hui, un changement s’opère dans le monde du voyage : l’adoption du slowtourisme. Plus qu’une tendance, c’est une révolution dans notre manière de voyager et de travailler. C’est un peu comme appuyer sur pause dans une vie souvent en accéléré. C’est une invitation à savourer chaque expérience, à être présent dans l’instant, et à voyager de manière plus consciente et respectueuse de l’environnement.

le slowtourisme : voyager autrement.

Mais alors, le slowtourisme, c’est quoi exactement ? Imagine un peu : tu voyages sans la pression de cocher toutes les cases de ta liste de sites à voir. Au lieu de ça, tu prends le temps, tu flânes, tu respires. C’est l’art de voyager en mode slow-motion, en appréciant chaque instant et chaque détail. C’est ralentir le rythme, s’immerger à fond dans chaque culture et réduire son empreinte écologique. Cette approche du voyage promeut la déconnexion, la redécouverte de territoires de proximité, la rencontre et le partage avec les populations locales. Il encourage des voyages respectueux de l’environnement, favorisant des moyens de déplacement à faibles émissions de CO², et qui préservent le patrimoine culturel et la biodiversité. Pour un digital nomad, ça signifie repenser complètement sa manière de voyager.

reconsidérer nos choix de transport.

Slowtourisme : voyage en train à Taïwan.

Adopter le slowtourisme, ce n’est pas renoncer totalement à l’avion, mais plutôt réorienter tes choix vers des moyens de transport plus respectueux de l’environnement. L’objectif est de moins privilégier l’avion au profit d’alternatives plus douces.

Le voyage terrestre, que ce soit en train ou en bus, te permet d’apprécier les changements de paysages, de rencontrer les habitants et de t’immerger pleinement dans la culture locale. D’ailleurs, des plateformes comme Hourrail te proposent des itinéraires bas carbone pour voyager sans avion. Le cyclotourisme est une autre option fantastique, te permettant de parcourir des kilomètres à vélo tout en étant au cœur de la nature. Et pour une touche d’originalité, pourquoi ne pas tenter le tourisme fluvial ? Que ce soit en bateau-stop ou en ferry, naviguer sur l’eau t’offre une expérience tranquille et unique. C’est l’occasion parfaite pour ralentir le rythme et savourer chaque instant, en découvrant le monde sous un angle différent.

des séjours prolongés pour une immersion profonde.

En restant plus longtemps au même endroit, tu plonges dans la culture locale. Tu as le temps de découvrir les trésors cachés qui ne figurent pas dans tous les guides touristiques. Vivre au rythme du lieu, c’est embrasser pleinement l’authenticité de chaque destination. De plus, en choisissant de manger local, d’acheter local et de participer à des activités locales, tu contribues également à une économie durable et respectueuse de l’environnement.

prendre le temps de vivre (et de kiffer) grâce au slowtourisme.

Voyager lentement, c’est aussi prendre le temps d’apprécier les petits plaisirs de la vie. Regarder un coucher de soleil, flâner dans une ruelle inconnue, lire un livre dans un parc… ces moments simples mais profonds enrichissent ton expérience de voyage. En tant que digital nomad, trouver l’équilibre entre le travail et la découverte est essentiel. Le slowtourisme t’offre cette flexibilité de travailler sans te presser, te permettant de profiter pleinement de ton environnement et de vivre des moments inoubliables.

des conseils pratiques pour un nomadisme digital éco-responsable.

Voyager lentement, c’est bien, mais voyager vert, c’est encore mieux. Voici quelques astuces pour que tes périples soient aussi écolos que possibles.

choisir des hébergements éco-responsables.

Quand tu choisis où poser ton sac à dos (ou ta valise à roulettes, on ne juge pas !), pense vert. Opter pour des hébergements éco-responsables, c’est pas juste une mode, c’est une démarche sérieuse pour réduire l’impact environnemental du tourisme.

  • Regarde les certifications écologiques : Des labels comme Green Key ou EcoLabel garantissent que l’établissement respecte des normes environnementales strictes.
  • Supporte les initiatives locales : Opte pour des endroits qui soutiennent des projets de développement durable locaux. Cela peut être des hôtels qui emploient des résidents locaux ou qui achètent des produits alimentaires bio directement chez les producteurs du coin.
  • Considère le coliving et les auberges de jeunesse : Ces options te permettent de rencontrer d’autres voyageurs tout en partageant des ressources, réduisant ainsi ta consommation d’énergie et d’eau.

Hébergement du Nômade Holbox, au Mexique.

Cabane du Nômade Holbox, au Mexique.

slowtourisme veut aussi dire penser local.

Partie intégrante du nomadisme digital éco-responsable, penser local, c’est adopter des pratiques qui soutiennent les communautés que tu visites.

  • Mange local et de saison : Les marchés locaux sont tes amis. En plus de goûter à des aliments frais et délicieux, tu réduis ton empreinte carbone.
  • Participe à des activités éco-responsables : Choisis des excursions et des activités qui respectent l’environnement et contribuent à l’économie locale.
  • Rencontre les locaux : Parler avec les gens du coin, partager un repas, découvrir leur quotidien. C’est ça qui transforme un simple voyage en une aventure inoubliable. En vivant comme un local, tu t’ouvres à des expériences uniques et authentiques, bien loin des clichés touristiques.

nomadisme numérique et écologie.

Dans l’ère du numérique, être un digital nomad signifie aussi prendre conscience de son impact environnemental numérique. L’empreinte écologique de nos activités en ligne est significative et mérite notre attention.

Prenons l’exemple de nos boîtes mail, souvent encombrées de mails inutiles. Ces messages accumulés occupent un espace de stockage sur des serveurs énergivores. Un geste simple mais efficace est de nettoyer régulièrement ta boîte mail, en supprimant ou en archivant les messages non nécessaires. De plus, être attentif au nombre de destinataires lors de l’envoi d’un mail peut également réduire la consommation d’énergie nécessaire pour leur stockage et transfert. Et n’oublions pas l’importance de te désabonner des newsletters inutiles, à l’exception de celles qui t’apportent vraiment quelque chose, comme celle de Venture bien sûr 🙃.

Par ailleurs, l’utilisation de moteurs de recherche écolos peut avoir un impact positif non négligeable. Ecosia, par exemple, investit ses revenus publicitaires dans la plantation d’arbres, tandis que Lilo, un moteur de recherche français, soutient des projets sociaux et environnementaux grâce aux recherches de ses utilisateurs. Un browsing éco-responsable, qui comprend l’utilisation d’extensions de navigateur bloquant les publicités, contribue également à la réduction de la consommation de données et d’énergie.

La gestion intelligente de tes appareils est une autre facette importante de la réduction de ton empreinte carbone numérique. Activer le mode sombre sur tes appareils, quand c’est possible, peut diminuer la consommation d’énergie de ton écran. Effectuer les mises à jour en mode Wi-Fi plutôt qu’en données mobiles aide aussi à réduire l’empreinte carbone. De plus, résister à l’envie de changer régulièrement de smartphone ou d’ordinateur contribue à cette démarche. L’utilisation prolongée de ton matériel ou l’achat d’appareils reconditionnés sont des choix judicieux pour un digital nomad soucieux de son impact écologique.

vers un avenir durable et connecté.

Femme en plein milieu du désert.

En tant que digital nomads, on a un rôle à jouer dans la préservation de notre planète. Le slowtourisme n’est pas juste une façon de voyager, c’est un mode de vie. En adoptant ces pratiques, non seulement tu enrichiras tes expériences de voyage, mais tu contribueras aussi à un monde plus vert et durable !